Le conseil en création d’entreprise est un service qui vous aide à définir votre entreprise de la meilleure façon possible pour réussir. Il fournit des conseils et une assistance pour développer un plan ou une stratégie, ainsi qu’une aide pour trouver des sources de financement telles que les marchés de capitaux privé. Ce qui signifie que si vous désirez vous lancer dans la création d’entreprise, vous aurez besoin de conseils. Or, sur le marché, il existe de nombreuses solutions, parfois en ligne ou tout simplement en présentiel. Dans ce sujet, faisons le tour de la question et intéressons-nous aux acteurs du conseil en création d’entreprise.
Les institutionnels comme la CCI ou la CMA
Souvent, les personnes qui souhaitent se lancer pensent à se tourner vers les organismes institutionnels comme la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie), la CMA (Chambre de Métiers et de l’Artisanat), voire auprès des URSSAF ou de la Chambre d’Agriculture pour les métiers agricoles. Ces différentes institutions ont en général des services dédiés à l’aide aux jeunes créateurs d’entreprise. Cependant, toutes n’ont pas les mêmes budgets pour l’accompagnement et si des dispositifs régionaux existent pour prendre en charge le financement de telles aides, la réalité est qu’en 2020, de moins en moins de financements existent. Vous pourrez toutefois bénéficier des premiers conseils et d’une approche par un professionnel qui vous guidera dans les démarches classiques et minimales jusqu’à la création :
- Monter un business plan,
- Définir un statut juridique, fiscal et social,
- Rechercher des financements.
Le secteur privé du conseil en création d’entreprise
Il est ici beaucoup plus éclaté et protéiforme. On retrouve des services en ligne, des associations (on peut ainsi citer la BGE, mais aussi des cabinets privés plus ou moins spécialisés en fonction des secteurs. Par exemple, si vous souhaitez ouvrir une pharmacie, il existe des professionnels spécialisés dans l’accompagnement et l’achat d’officines. Le secteur de la pharmacie, pour ne citer que celui-là comme exemple, implique parfois d’être spécialisé pour pouvoir bien conseiller.
Il s’agit ici d’avoir une réflexion sectorielle plus poussée pour faire les bons choix en tant qu’entrepreneur. Les experts comptables et les avocats prodiguent aussi des conseils, également les notaires.
Cela dit, si le secteur est un critère de choix pour le néo-créateur, la manière dont il va être accompagné en est aussi un. Ainsi, il existe des dispositifs plus particuliers pour se faire conseiller comme les couveuses d’entreprises, les incubateurs et autres organismes mutualisant des services d’accompagnement. Généralement, le fait d’apporter une touche d’innovation dans le projet est l’assurance de trouver des accompagnateurs de qualité.
De quoi a t-on besoin comme conseils, dans tous les cas ?
Le juridique, le fiscal et le social sont souvent appréciés. Les experts comptables proposent souvent ce type de services et parfois même les avocats (notamment concernant les rachats et statuts de sociétés). Mais en réalité, il s’agit d’avoir une réflexion très orientée marché pour commencer. A ce titre, une étude de marché n’est presque jamais menée par un expert-comptable ; Si il est en mesure de vous aider à lire les bilans d’activités d’une entreprise à reprendre par exemple, sa démarche s’arrête à peu près là. En revanche, les systèmes d’accompagnement à la création évoqués plus haut comme les couveuses ou les incubateurs ont généralement en leur sein des professionnels du conseil en création d’entreprise. Parfois, certaines sociétés spécialisées dinas le portage salarial vous accompagnent aussi en ce sens. Si bien que l’on peut évoquer ici les besoins réels d’un entrepreneur :
- Se faire aider sur la partie étude de marché, notamment pour découvrir le montant que les gens sont prêts à dépenser pour les produits ou services que vous envisagez de commercialiser mais aussi quels sont les concurrents du secteurs, les fournisseurs, etc. ;
- Se faire aider dans le montage du business plan, qui en français s’appelle tout simplement « plan d’affaires ». Ce dernier est simplement un argumentaire expliquant pourquoi votre entreprise doit exister ; Il est notamment à présenter à des financeurs. Il ne s’agit pas seulement de chiffres ; Un business plan doit répondre à différents critères et notamment aux questions centrales suivantes : quel problème voulez-vous qu’ils (les investisseurs) résolvent ? Qui utilisera votre nouveau produit ou service et quels en seront les avantages dans leur vie d’aujourd’hui, de demain et dans dix ans ? ;
- Se faire aider dans les démarches juridiques, en particulier vous permettre de vous y retrouver dans les différents statuts juridiques qui s’offrent à vous et qui dépendent de vos besoins et de vos objectifs. En voici quelques exemples : l’entreprise individuelle, la société en nom collectif, la société par actions simplifiée (SAS), la SARL (Société à Responsabilité Limitée), la SPFPL (qui signifie Société de Participation Financière de Profession Libérale pour, par exemple, les pharmaciens vu plus haut). Toutes ont leurs avantages et leurs inconvénients ;
- Se faire aider sur la fiscalité (TVA ou non, IS ou IR, etc.), les démarches à entreprendre au moment de payer les impôts ne sont pas toujours simples, mais elles deviennent plus faciles à condition de savoir ce qui se passe ;
- Se faire aider dans les démarches sociales (quel statut social du dirigeant ?). La question s’applique aussi ici si vous décidez d’embaucher (au-delà même des questions relatives au recrutement et au management) ;
- Se faire aider dans la recherche de financements bancaires mais aussi d’autre nature. Les subventions , prêts à taux zéro, garanties bancaires ou encore apports de capital-risque se négocient le plus souvent avant la création et l’immatriculation de l’entreprise ;
- Se faire former car nul ne connaît tous les sujets liés à l’entrepreneuriat suffisamment en se lançant la première fois. Sur des sujets relatifs au management, à la gestion, à la comptabilité (en particulier savoir lire des comptes annuels), au marketing, à la négociation commerciale ou encore sur le droit, des organismes vous accompagnent. Une petite recherche sur Internet vous permettra de prendre la mesure des programmes pédagogiques proposés ;
- Avoir un suivi et un accompagnement après la création d’entreprise (mise en place de tableaux de bords de gestion notamment) pour avoir une bonne gestion selon les critères adéquats du chef d’entreprise. Cette dernière aide peut se compléter de travaux et conseils sur les perspectives de votre future entreprise.
X.D