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Faire son potager en permaculture

Faire son potager en permaculture

Vous avez souvent entendu parler de la permaculture et vous vous êtes dit « et pourquoi pas » ? Commençons par un rappel des bases de la permaculture puis nous continuerons par ses bienfaits.

Définition de permaculture

Le mot permaculture a été utilisé pour la première fois par l’américain Cyril G Hopkins qui signifie agriculture durable.  La permaculture a une dimension écologique en protégeant les récoltes de toutes substances nuisibles à l’être humain. Ainsi, la permaculture est un procédé de procréation qui permet d’élaborer un milieu de vie perpétuel en s’appuyant sur la nature.

Son utilité

La permaculture offre la vie durable aux êtres humains tout en respectant l’environnement. C’est très efficace en termes de rendements. La permaculture comble ainsi les besoins humains comme la nourriture (principalement), l’énergie, la conception réelle du zéro déchet. Elle répond également aux besoins éthiques et moraux de notre société. Il est question d’une bonne gestion de l’eau.

Les 3 piliers de la permaculture

La permaculture repose sur 3 piliers :

Chaque pilier a des points importants sur lesquels s’appuyer :

L’éthique a 3 règles à suivre : préserver la planète, veiller sur l’être humain, partager les restes.

Les principes sont valables universellement, Bill Molisson et David Holmgren en sont les auteurs. Ils ont développé ensemble le principe de permaculture en 1973 :

Il y a deux modèles dont il faut se préoccuper : les écosystèmes sauvages et les savoirs et savoir-faire des peuples.

Un hôtel à insectes monté dans le cadre d’un projet

Les bienfaits de la permaculture

La permaculture rend possible la culture sans déchets, sans substances toxiques à la fois pour les humains, la faune et la flore. Elle est beaucoup plus productive que le potager classique ou carré. L’environnement est respecté pour mieux consommer durablement. D’un côté, on produit zéro déchet et de l’autre les êtres humains se nourrissent mieux avec des produits de qualité. On peut même fabriquer ses toilettes sèches quand on a un jardin (en appartement c’est un peu plus compliqué). Les toilettes sèches font également partie de la permaculture : on crée du compost en se rendant au petit coin. La facture d’eau diminuera également grâce à l’utilisation de matières sèches comme la sciure de bois, la paille, les feuilles mortes…

Jardiner durablement

Pour faire son potager en permaculture, il ne faut pas user de l’eau en arrosant ses plantations. On évite également de labourer son terrain.  Il est aussi possible de récupérer les graines pour les planter à nouveau. Il est conseillé d’utiliser des engrais végétaux ou sans produits chimiques. D’ailleurs, le compost fait partie de la permaculture. Pour faire du compost, il suffit de prendre un grand bac à l’ombre à mettre au fond du jardin et d’y ajouter ses déchets végétaux (fruits, légumes, déchets de jardin…). Ainsi, vous préservez la nature avec zéro déchet. Une simple action, l’une des plus faciles à mettre en place : le compost, c’est un geste pour l’environnement. Si chacun fait une action, la planète souffrira de moins en moins.

En permaculture, il faut prêter attention au cycle du soleil et les types de sols. Les saisons sont également importantes dans le cycle de vie des plantations. Les bases sont très simples à mettre en place : pour garder l’humidité du sol, il faut mettre du « paillage » (=mulch) afin de réduire la quantité d’eau. Un système de récupération des eaux comme des barils sont très utiles pour réutiliser l’eau dans le potager. Il faut prendre soin de cultiver son potager dans un minimum d’espace. Certaines plantations s’associent très bien ensemble pour mieux pousser dans son environnement. Par exemple, le basilic est en harmonie avec les poivrons et les tomates. Enfin, il ne faut surtout pas utiliser de pesticides ou autres produits chimiques qui auraient une conséquence négative pour les sols.

Chaque région n’a pas le même climat ni les mêmes graines. Il faut prendre soin de choisir les graines régionales : elles sont beaucoup plus adaptées au type de sol.

Pour connaître tous les points capitaux, rien de tel qu’une formation en permaculture.

 

Planifier la permaculture

En permaculture il est question de planifier ou de designer ses récoltes dans son potager. Chaque plantation doit être à un endroit précis du potager. Le hasard n’est pas de mise ici. Chaque plante ou légume a ses besoins et son mode de reproduction. Il faut, au préalable, faire une étude de son terrain avant de commencer les plantations. Le design en permaculture est un élément essentiel avant toute conception. De plus, vous faites des économies au niveau du temps et de l’argent. C’est tout simplement l’art d’aménager son jardin pour un meilleur rendement. 7 actions sont à réaliser pour entreprendre la permaculture, aussi appelé  O.B.R.E.D.I.M :

La technique des buttes en culture

C’est la technique la plus utilisée en permaculture. Cela permet de disposer de plus d’espaces pour cultiver et donc de plus de diversité. Les buttes sont plus hautes et donc plus accessibles : on n’a pas besoin de se baisser à genoux pour récupérer les plantations puisqu’elles peuvent atteindre plus d’1m. L’eau est mieux gérée puisqu’elle ne stagne pas au niveau de son exploitation.  La température de la substance (substrat) est augmentée avec le soleil qui réchauffe les plantations. Grâce à ces buttes, il est primordial d’associer les différentes cultures. La technique des buttes en permaculture est idéale quand le sol est très sec ou argileux.

 

La Nature retrouve sa liberté et vous avez cultivé en pensant à la planète et à ses besoins vitaux.

Dernier avantage : la permaculture est réalisable en tous lieux (campagne, ville, balcon…) et en tout secteur de vie (entreprise, communauté…). Préservons la planète et nos modes de vie. Changeons notre façon de vivre pour les générations actuelles et futures. Prenons notre temps pour un potager de très bonne qualité et bon pour la santé.

X.D.

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