Dans une société où la représentation facilite le jugement des autres mais aussi de soi-même, le conseil en image prend tout son sens. Mais fondamentalement , qu’est-ce que ce que ce métier, cette nouvelle profession ? Le travail du conseil en image a pour but de valoriser un individu en fonction de sa personnalité (personal branding) ou même une entreprise, cette fois-ci du point de vue de l’image de marque ou du branding.
- Le conseil en image pour les femmes et les hommes en tant que personnes physiques
- Critères du tarif du conseil en image, formation, reconnaissance
- Médiatisation du conseil en image et du relooking
- Pour être plus précis, quelle différence entre le relooking et le conseil en image ?
- Comment s’installer comme conseiller en image ?
Le conseil en image pour les femmes et les hommes en tant que personnes physiques
Lorsqu’un conseiller en image, et le plus souvent d’ailleurs une conseillère en image (Nous reviendrons sur la notion plus loin) réalise une prestation, il se fonde sur des techniques colorimétriques, le vestimentaire bien sûr, la morphologie, mais aussi la communication verbale et non verbale.
En pratique, le conseil en image est souvent pratiqué sous forme de coaching image afin que les individus puisse d’eux-mêmes trouver les ressources à leur mise en valeur. Au même titre que d’autres professions non réglementées, le conseiller en image relevant de l’URSSAF, fixe des prestations dans le temps avec son client et les tarifs peuvent évoluer d’une région à l’autre. Vous pourrez ainsi voir tous les prix en Province et dans la capitale parisienne, allant de quelques dizaines d’euros l’heure de consultation à près de 150 euro l’heure.
En ce qui concerne le conseil en image pour les entreprises, non évoqué en détails dans cet article, les tarifs pourront là encore évoluer drastiquement en fonction de la notoriété, de l’expérience et de la formation du conseiller. Des disparités régionales sont là aussi à noter.
Critères du tarif du conseil en image, formation, reconnaissance
Le tarif va varier profondément que vous soyez dans une petite ville de province, dans une métropole de type Lille en région Nord Pas-de-Calais ou encore à Paris. Le critère géographique est en effet l’un des plus déterminants. Cela dit, l’expérience et le retour sur investissement des formations proposées peut être aussi inscrit dans les critères de tarification. Il existe des formations de conseil en image, mais celles-ci représentent un coût qu’il faut pouvoir ensuite répercuter dans l’entité économique créé. A ce titre, ce type d’école propose des formations longues en relooking et conseil en image. A l’issue de telles formations, il est évident que l’on bénéficie de plus de compétences pour pouvoir conseiller, voire coacher si la formation le proposait, des personnes pour que ces dernières puissent se mettre en valeur par la suite. Les premières écoles proposant ce type de formation en France datent du début du siècle alors que le concept de conseil en image est beaucoup plus anciens. Il faut attendre 2009 pour voir émerger également un syndicat professionnel (le SNPMCEI) et une fédération, la FFMCEI. La fusion pour créer le Syndicat National du Conseil en Image et Communication Personnelles de L’Individu (SNCICPI). Notez qu’ici dans ce sigle, on évoque bien plus l’individu que l’entreprise. Pour évaluer le tarif, basez-vous donc dans un premier temps sur ce types de critères :
- Formation professionnelle ou pas,
- Expérience ou pas,
- Lieu de la prestation, (critère géographique d’implantation)
- Durée de la prestation (entre 1 heure et 1 heure et demi en général),
- Participation ou pas à des organismes professionnels.
Médiatisation du conseil en image et du relooking
D’autres conseillers et conseillères en images bénéficient d’une audience tout à fait différente du fait de la médiatisation du métier. Sur certaines chaînes télévisuelles (Vous regardez encore la télé ?) , certaines personnes ont profité d’une image médiatique pour se mettre en avant et développer leur propre personal branding. Ce qui nous amène à cette question : Ai-je besoin d’un conseiller ou d’une conseillère en image remarqué(e) pour me révéler ? Nous vous laissons juge de vos intentions et de celles que vous ne révélez pas aux autres. Votre propre chemin initiatique est un sanctuaire qui vous regarde.
Toute digression à part, la profession a bénéficié d’un grand coup de boost en matière de créations d’activités de conseil en image, permettant le développement de telles activités dans des secteurs géographiques que le quidam pourrait considéré comme insoupçonné. Ce qui pose la question de l’influence télévisuel dans notre vie mais c’est un autre débat.
Pour être plus précis, quelle différence entre le relooking et le conseil en image ?
Le général Ouille (notre personnage fictif sur ce blog) sort ce samedi soir et il décide pour cela de changer ses habits. Il va donc, pour un événement particulier et hautement confidentiel, transformer son image pour faire grand effet sur son audience. C’est en quelque sorte ça le relooking. On pourrait rappeler ici que le conseil en image a un caractère plus suivi et technique que le relooking, puisque sur la durée cette fois, le conseiller en image use de ses connaissances en colorimétrie, en morphologie, en communication verbale et non verbale comme la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) par exemple, etc. Le relooking que les anglo-saxons appellent en fait le makeover, a pour dessein de transformer une image en fonction d’un événement, d’un ressenti voire d’une tendance. L’aspect psychologique est probablement moins prégnant dans le second cas.
Comment s’installer comme conseiller en image ?
Comme vu précédemment, nous sommes dans un métier de service et de prestation intellectuelle. Il relève de la liste des professions libérales non réglementées. Beaucoup se lancent avec l’intention non pas d’aider dans un premier temps les entreprises, mais plus de mettre en valeur les personnes physiques. Si le particulier a l’avantage de payer plus vite que les entreprises ou les collectivités, il s’agit toutefois de bien vérifier que vous êtes sur un secteur où le marché est présent. A savoir, une population regroupée dans une ville génère potentiellement plus d’activité que la campagne. Il est possible également de communiquer via le Web (l’usage d’un bon référencement naturel sur Google et de réseaux sociaux comme YouTube, Instagram ou Facebook semblent déterminants dans la communication).
Le statut choisi est naturellement celui de micro-entrepreneur mais nous vous conseillons particulièrement de vous faire accompagner par une structure porteuse (un incubateur, une couveuse, voire du portage salarial) afin de limiter les risques d’échecs. En effet, constituer son réseau prend du temps et si vous avez été formé(e) (ce qui nous paraît être un pré-requis pour exercer), vous devrez prévoir un budget et une trésorerie pour le démarrage de votre projet et les premiers encaissements. C’est ce que l’on nomme le besoin en fonds de roulement et il reste très accentué pour une entreprise dont le chiffre d’affaires est parti pour croître.
Notez qu’une installation en micro-entrepreneur est dans l’esprit simplissime mais reste dans les faits une entreprise. L’inconvénient majeur pourra se trouver dans les demandes de financement pour le projet, et la déduction des charges (comme la RC Pro, le matériel de cabinet de conseil en image, les frais de déplacement, etc.) mais aussi le fait de ne pas être assujetti à la TVA (Tant pour la trésorerie que pour le fait de travailler avec des professionnels qui eux, souhaitent déduire).
R.C.