Vous connaissez probablement l’investissement qu’il est possible de faire dans le cas d’indivisions par exemple pour un cheval de course. Dans le cas des vaches laitières, c’est également possible d’autant que les cheptels restent stables et que l’on attend simplement une petite augmentation naturelle du nombre de têtes en France pour 2020, notamment pour la reine des laitières, la Prim’Holstein. Le troupeau français de vaches laitières avait en effet bien augmenté ces dernières années. Conséquence de quoi, et si le rendement du bovin hors tarissement reste toujours important, le prix d’une d’une vache laitière est tout à fait accessible au grand public. Le tout étant d’en confier la gestion à un éleveur qui sera d’ailleurs assuré sur la mortalité du bétail dans son ensemble.
Les tarifs d’une vache laitière varient en fonction de l’investissement
Ne vous attendez pas à un retour sur investissement immédiat d’autant qu’il s’agit de mutualiser le rendement et les bénéfices. On peut espérer avec les tendances du marché un retour sur investissement à partir de 5 ans. Si un taureau Prim’Holstein peut être vendu environ 500 notamment en raison de sa capacité reproductrice, il en est d’un tout autre ordre de prix pour une vache de type génisse Prim’Holstein (donc qui n’a pas eu encore de veau) car cette dernière coûte environ 150 euros. Une bête laitière avec sa mise en place vous coûtera environ 1500 euros, parfois moins.
Les vaches laitières bien productrices de lait
Il existe de nombreuses vaches laitières différentes disponibles à l’achat, chacune ayant ses propres caractéristiques. Parmi les vaches laitières les plus populaires, citons la Holstein comme vue précédemment mais aussi la Jersey, la Montbéliarde et la Suisse brune :
- La vache Jersey est une race de bovins laitiers originaire de l’île britannique de Jersey. Elle est connue pour son lait riche et crémeux, qui a une forte teneur en matière grasse. Elle est aussi relativement petite, ce qui la rend bien adaptée aux exploitations laitières basées sur les pâturages ;
- Les vaches suisses brunes sont une race laitière originaire de Suisse. Ce sont de grandes vaches, d’une taille moyenne d’environ 1,80 m à l’épaule, et elles peuvent peser jusqu’à plus de 800 kilos. Leur robe est généralement brune avec des taches blanches, bien que la coloration exacte puisse varier quelque peu. Les vaches suisses brunes sont connues pour leur production laitière élevée ; en moyenne, elles produisent environ 3800 litres de lait par an. Ce sont également des vaches qui vivent relativement longtemps, avec une espérance de vie d’environ 10 ans ;
- La vache Montbéliarde est une vache laitière française connue pour sa forte production de lait. Cette race est originaire du Jura et tire son nom de la ville éponyme. Aujourd’hui, on trouve des vaches Montbéliardes dans toute la France et en Suisse. La race est connue pour son fort instinct maternel, et les vaches forment généralement des liens étroits avec leurs propriétaires. Elles sont également faciles à gérer et s’adaptent bien aux climats chauds et froids. Les vaches montbéliardes produisent un lait de haute qualité qui est souvent utilisé pour fabriquer du fromage et d’autres produits laitiers.
Investir dans les vaches laitières à quel tarif et pourquoi ?
Commencer votre investissement dans la vache laitière est peut être plus simple encore que celui que vous aurez dans les chevaux de course. Vous êtes ainsi facilement l’acquéreur d’une vache Holstein en capacité de produire du lait que vous confiez à un éleveur de votre choix (et qui est d’accord pour s’en occuper moyennant la récupération de la production laitière et de la descendance mâle. Pour ce qui concerne les femelles génisses qui viendront à apparaître par la suite, négociez le partage avec l’éleveur. Après trois ans d’élevage, une génisse pourra produire un veau tous les ans. Vous avez donc là une source de revenu tout à fait acceptable au regard de l’investissement de départ. Ce dernier, rappelons-le, concernera non seulement le tarif de la vache laitière mais aussi le prix des prestations de logement.
C’est un investissement à rendement de l’ordre de 4 à 5% très peu risqué !
On imaginera donc ce type d’investissement dans la vache laitière comme un complément de revenus pour plus tard, une sorte d’épargne bien placée et à faible risque pour se constituer par exemple une petite retraite complémentaire.
Du point de vue de l’éleveur, ce type de prestation nouvelle commence à s’essaimer à travers tout le territoire français et représente un grand intérêt au niveau de la capacité de production laitière qui reste tous les ans leur cœur de métier.
X.D.