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Quand Hollywood s’invitait dans un film de Tarantino

Quand Hollywood s’invitait dans un film de Tarantino

Hollywood, c’est le thème du film « Il était une fois Hollywood » de Tarantino et on vous explique tout sur cette sortie de 2019 qui a fait en tout 8,6 millions d’entrées cumulées dans les salles.

Hollywood pour le Grand Écran : C’est quoi ?

Hollywood a été surnommée l’usine à rêves, et ce à juste titre. Depuis plus d’un siècle, c’est le foyer de l’industrie cinématographique américaine, qui produit des centaines de films chaque année. Des films muets aux superproductions, Hollywood a toujours été à l’avant-garde du cinéma.

Mais qu’est-ce qui a fait d’Hollywood une partie aussi importante du monde du cinéma ? Il existe un certain nombre de raison que voici en partie détaillées :

En bref, Hollywood est un élément essentiel du monde du cinéma, aussi parce que de nombreuses icônes du 7ème art y sont passés. Le lieu a toujours accueilli certaines des plus grandes stars du monde. Des noms comme Marilyn Monroe, Humphrey Bogart et Clark Gable ne sont que quelques-unes des légendes qui ont fait leurs débuts là-bas. Ces dernières années, la ville du cinéma américain a continué à produire certaines des stars les plus populaires et les plus connues au monde. Des noms comme Tom Cruise, Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence ne sont que quelques-unes des vedettes qui sont devenues des noms familiers grâce à leur travail et leur succès planétaire.

Joan Crawford une actrice icône de Hollywood

Tarantino s’est attaqué au fief du cinéma américain : Hollywood.

 « Once upon a time… In Hollywood » se dévoile comme dans les grands crus de Tarentino. On est habitué, avec ce réalisateur, à voir des OVNIS cinématographiques qui coupent des têtes, décapent à l’acide les bons vieux clichés comme un témoignage précieux et ironique sur une réalité, ici celle du cinéma américain.

Bref du Tarantino qui fait du Tarantino, un plaisir non dissimulé qui rappelle déjà aux nostalgiques et aux fans de la première heure, l’époque de Pulp Fiction. Dicaprio, Pitt, Pacino, Roth & Russell les meilleurs des meilleurs pour un film très énervé.

Du lourd, du très lourd servi dans un plateau pour ce qui est l’une des pépites de 2019. Un casting prestigieux et un mystère entier entretenu par un Tarantino tout au long du film, ce qui a le mérite de mettre en haleine les adorateurs du septième art.

Dans cet opus, le réalisateur nous emmène dans le Hollywood des années 60 sur les traces d’un acteur de série télévisée (Léonardo Dicaprio) de western sur le déclin qui tente avec l’aide de sa doublure (Brad Pitt) de relancer sa carrière dans un monde du cinéma en complète et totale mutation.

Place au pop corn comme dans les vieilles salles de Cinéma pour regarder Hollywood

De Sharon Tate à Polanski, de la guerre du Vietnam à la libération de la sexualité…

« Once upon a time…in Hollywood” s’attaque sans pudeur à tout ce que le cinéma Hollywoodien fut à cette époque. L’histoire prend place dans une Amérique fracturée entre conservatisme et progressisme, embourbée dans une guerre que de nombreux américains dénoncent au travers du mouvement hippie.

Traversés par une libération sexuelle, les États-Unis deviendront aussi le pays de la secte de Charles Manson. L’Amérique des contraires c’est aussi et sans nul doute ce que Tarantino nous montre dans cette nouvelle fresque cinématographique. Son œil filmique est au moins aussi acerbe que celui adopté dans le fameux et pourtant mésestimé « Inglourious Basterds ».

Tarantinollywood, l’histoire d’un « je t’aime, moi non plus »

Elle est ici, la vraie force de Tarantino. Détourner, regarder, observer et remixer Hollywood à sa sauce. Envoyer en l’air tous les codes hollywoodiens, ceux qui ont fait de lui l’un des maîtres incontestés du grand écran.

Hollywood et Tarantino, c’est une histoire d’amour, un conte dans le conte dont le titre de ce film « Once upon a time… In Hollywood » devient le témoin d’une union sacrée. Bienvenue, si vous ne l’avez pas vu, pour 2 heures 41 minutes de drame et de comédie, assez loin en fait d’autres genres comme Baby Driver par exemple.

X.D.

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