La vache est un mammifère de la sous-famille des bovins et constitue le type le plus courant de grand ongulé domestiqué. Les bovins sont généralement élevés comme bétail pour la viande (bœuf et veau), comme animaux laitiers pour le lait et comme animaux de trait. Or, un bon programme de tarissement est essentiel pour toute exploitation laitière : il doit réduire le risque de mammite et assurer le confort des vaches. Cependant, il existe plusieurs façons d’atteindre ces objectifs, mais certains des facteurs les plus importants sont la durée constatée, les protocoles de trempage des trayons et la gestion post-tarissement. Alors, comment correctement opérer le tarissement d’une vache ? C’est ce que nous voyons dans ce sujet sur la vache tarie.
Les découvertes en matière de tarissement
Des informations récentes soulignent l’importance de réduire la production de lait avant le tarissement de la vache. Dans une étude portant sur 300 vaches dans cinq troupeaux, les chercheurs ont constaté que la fermeture rapide des trayons réduisait considérablement la probabilité de nouvelles infections mammaires pendant la période de tarissement. La variabilité du taux de fermeture des trayons d’une vache à l’autre était surprenante. En examinant l’extrémité des trayons de ces vaches chaque semaine pendant six semaines après le tarissement, les chercheurs ont constaté que plus de 50 % des trayons étaient fermés la première semaine, mais que près de 25 % restaient ouverts jusqu’à six semaines après le tarissement. Cela souligne l’importance de réduire la production de lait avant le tarissement, afin de s’assurer que l’extrémité des trayons a la possibilité de se fermer correctement. Sinon, il y a là un risque de nouvelles infections mammaires pendant la période de tarissement.
Le cas de fièvres de lait silencieuses
Ainsi que son nom l’indique, la fièvre de lait silencieuse est généralement invisible et ses symptômes sont à peine détectables par les éleveurs. Contrairement à la fièvre vitulaire classique où l’on remarque facilement que la vache reste au sol, les vaches ne semblent pas montrer de signes particuliers de faiblesse et se remettent sur pied sans autre forme d’inquiétude. Les conséquences de cette hypocalcémie commencent à se manifester peu après le vêlage. Rappelons que l’hypocalcémie chez les vaches laitières est un état qui représente la concentration totale de calcium plasmatique en présence d’une concentration normale de protéines plasmatiques ou de calcium plasmatique ionisé. Les causes en sont l’hypoparathyroïdie, la carence en vitamine D et la néphropathie. L’hypocalcémie chez les vaches laitières est une affection qui peut être très grave et entraîner la mort si elle n’est pas traitée correctement. Chez les vaches laitières, elle est le plus souvent causée par l’hypoparathyroïdie, qui est une affection dans laquelle la glande parathyroïde ne fonctionne pas correctement. Elle peut également être causée par une carence en vitamine D, qui peut entraîner une diminution de l’absorption du calcium. La néphropathie, ou maladie rénale, peut également entraîner une hypocalcémie chez les vaches laitières. Le traitement de l’hypocalcémie chez les vaches laitières dépend de la cause sous-jacente, mais peut inclure l’administration de calcium par voie intraveineuse, une supplémentation en vitamine D et/ou un traitement par hormone parathyroïdienne.
De fait, il s’agit notamment pour notre cas de fièvre de lait silencieuse de problèmes de non-délivrance, de métrite, de retournement de caillette et de non-retour des chaleurs. Une vache qui n’a pas mis bas plus de six heures après le vêlage peut présenter une fièvre vitulaire subclinique. Si une vache ne reçoit pas de traitement contre l’hypocalcémie, elle risque de développer de graves problèmes de santé tels que la cétose et la rétention placentaire, qui peuvent entraîner la mort. Il est donc important que les producteurs laitiers soient conscients des signes de la fièvre vitulaire silencieuse et qu’ils fournissent rapidement un traitement aux vaches concernées pour leur permettre par la suite de produire du lait tous les jours.
Bien gérer les besoins de la vache laitière durant cette période particulière
Le prix d’une vache est bien trop important pour ne pas s’en occuper durant cette période annuelle cruciale.Il est donc important de prêter une attention particulière aux besoins des vaches taries et de les faire passer lentement à leur nouveau régime alimentaire. L’éleveur peut ainsi limiter le développement de l’hypocalcémie et des problèmes de santé qui y sont associés de deux manières :
- En réduisant la production de lait avant le tarissement (bien que les changements dans la fréquence des traites avant le tarissement de la vache laitière sont un moyen de réduire la production de lait qui peut avoir un impact sur la mammite) ;
- En réduisant la consommation de matière sèche ou encore la densité énergétique de la ration ;
- En augmentant ensuite progressivement la ration ;
- En assurant l’apport en oligo-éléments ;
- En évitant le stress;
- En donnant un minéral spécialement conçu à cet effet pour les vaches taries.
En pratique, il faut être attentif à l’engraissement ou au déficit énergétique de la vache durant ces périodes en suivant les transitions le plus possible et en contactant au besoin un vétérinaire pour avoir des conseils.
R.C.