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Que voir à Richelieu, la ville du Cardinal ( département 37) ?

Que voir à Richelieu, la ville du Cardinal ( département 37) ?

Si vous avez la chance de vous rendre en Indre-et-Loire et de visiter un tas de villes et villages avec châteaux comme c’est le cas pour Azay-le-Rideau, ne manquez pas votre déplacement dans la ville éponyme du célèbre Cardinal Armand Jean Du Plessis de Richelieu. C’est une destination remarquable essentiellement pour son gigantesque parc arboré et canalisé de l’époque de près de 474 hectares. Zoom sur la petite ville d’Indre-et-Loire.

La petite histoire de la ville de Richelieu

L’existence même de ce bourg fortifié est unique en France. En effet, ce dernier est le souhait de Louis XIII pour remercier son fidèle Cardinal en 1631. Le conseiller du Roi fut ainsi remercié des services accomplis en possédant une petite ville qui compte à ce jour un peu moins de 1800 habitants. Force est de constater de nos jours que les bâtisses à l’intérieur de l’enceinte sont toujours construites dans le style de l’époque. Mais au-delà des aspects architecturaux de ce petit bourg, on découvre au détour d’une petite marche d’une heure à une heure et demi un parc joliment arboré qui a un caractère tout à fait unique en France.

Arbres et canaux du parc

A l’époque, le Cardinal de Richelieu prit les devants pour la construction du bourg et confia la réalisation de l’ensemble des travaux à Jacques Lemercier qui n’était pas moins que l’architecte du Roi. Ce dernier était par ailleurs l’artisan principal de la Sorbonne et du Palais-Cardinal qui fut rebaptisé par la suite Palais-Royal. Un vaste château, la propriété familiale de Richelieu vit le jour sous les efforts consentis de près de deux-mille ouvriers de chantier. L’ensemble est quasiment réalisé à la mort du cardinal en 1642.

Vue de l’Orangerie dans le parc de RIchelieu

Si, après la Révolution, l’arrière petit-neveu du Cardinal de Richelieu est contraint de fuir à Saint-Pétersbourg en Russie, l’ensemble du domaine est racheté en 1805 par un riche marchand de biens qui revendit ce dernier pierre par pierre, comme dans le cas du château en ruines de La Ferté Vidame en Eur-et-Loir. Le parc magnifique que vous pouvez en article observer sur les images de cet article est légué en 1930 à l’Université de Paris ; Le dernier Duc de Richelieu étant mort sans descendance.

Que découvrir à Richelieu ? Parc et église

Comme précisé plus haut, le parc arboré fait une superficie impressionnant de 475 hectares ; Il abritait le château de Richelieu qui fut détruit pierre par pierre au XIXème Siècle. Richelieu passa l’essentiel de son enfance et on pourra également penser à visiter l’église Notre-Dame sur la place du marché. On y évoque Saint-Vincent-de Paul. Ce dernier s’occupa de Richelieu de 1637 à sa mort en 1660. En 1638, Saint Vincent de Paul a fut appelé par le Cardinal à fonder la mission paroissiale, avec l’aide des pères lazaristes de la mission et de religieuses filles de la charité.

Église Notre-Dame à Richelieu

Les splendides allées du parc, toujours très bien entretenues vous permettront de voir notamment l’orangerie et le chai. Profitez de la balade pour observer les plans d’eau canalisés et les arbres plusieurs fois centenaires parfois.

Parc du domaine de Richelieu

Une fois le parc visité, pensez à bien observer la statue du Cardinal que l’on trouve sur la place éponyme.

Quels sont les hauts faits du Cardinal de Richelieu ?

Armand Jean Du Plessis de Richelieu, dit généralement plus simplement Cardinal de Richelieu est un homme d’État particulièrement essentiel dans l’Histoire de France. Duc de Fronsac et ecclésiastique, Pair de France, il fut le conseiller principal de Louis XIII comme ministre du Roi. En lutte avec les protestants, il fut particulièrement remarqué par son intransigeance et sa manière mater les révoltes antifiscales paysannes.

Statue de Richelieu

Il est aussi célèbre pour l’affaire des démons de Loudun, sorte de chasse aux sorcières qu’il orchestra dans les années 1630. On peut également voir en ce cardinal un grand réformateur dans la mesure où il appuya la construction d’un État français fort (surtout du monarchisme), d’une certaine manière dans la continuité des efforts produits par Henri IV bien qu’il favorisa dans le même temps les troubles religieux de l’époque à la différence du roi assassiné.

X.D.

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